Le partenariat avecl'OPP-BTP,  l’ACIM et DLR  a pour objectif de faire évoluer l’hygiène sur les chantiers. DR
Le partenariat OPPBTP, ACIM et DLR (SUM), a pour objectif de faire évoluer l’hygiène sur les chantiers.
L’OPPBTP, l’ACIM et DLR, qui réunissentt, respectivement, les acteurs de la construction industrialisée et lodulaire et les distributeurs, loueurs et réparateurs de matériels du BTP et de la manutention, via sa Commission Sanitaires et Unités Mobiles SUM/DLR se mobilsent dans l'objectif d’améliorer les conditions et installations d’hygiène sur les chantiers.

Ce partenariat, une première dans la professio,  a pour objectif de faire évoluer l’offre de services aux entreprises avec des propositions de configuration et d’aménagement des équipements d’hygiène, sous la forme d’un guide à paraître en 2023. L'enjeu est d'importance. L’hygiène sur les chantiers, un sujet élémentaire aux multiples enjeux Sur les chantiers du BTP, les bases vies et les installations d’hygiènes comprennent les sanitaires, vestiaires, et réfectoires. La crise sanitaire liée à l’épidémie de la Covid-19 a rappelé l’importance pour les collaborateurs de travailler dans de bonnes conditions d’hygiène et la mobilisation pour lutter contre la contamination a notamment permis d’améliorer ces conditions sur les chantiers. L’OPPBTP constate qu’en 2022, encore près de 40 % des chantiers ne disposent pas d’installations adaptées.

Attractivité

Pourtant, les enjeux liés à l’hygiène sur les chantiers du BTP sont multiples. C’est en premier lieu une question de respect des hommes et des femmes du BTP. Il s’agit aussi bien entendu de préserver la santé d’1,4 millions de salariés du BTP De plus, l’amélioration des conditions d’hygiène répond à une problématique d’attractivité du secteur. Pour accueillir décemment les 153 000 jeunes actuellement en formation et tous les futurs embauchés, il est nécessaire d’être en capacité de satisfaire leurs besoins élémentaires sur leur lieu de travail : se laver les mains, aller aux toilettes ou manger au chaud par exemple. Par ailleurs, l’amélioration des installations favorise la mixité hommes/femmes sur les chantiers. Enfin, une étude ONET2 montre que 90% des salariés français considèrent que l’hygiène est un facteur de motivation au travail. En permettant de réduire l’absentéisme, les accidents du travail ou encore les TMS, et en favorisant une meilleure ambiance de travail, l’amélioration des conditions d’hygiène est également facteur de gain en productivité et donc de performance économique pour l’entreprise.

Engagement

 Les signataires de l'accord s'engagent à mettre en oeuvre un plan d’action spécifique. Dans le cadre de leur collaboration, ils ont constitué un groupe de travail « Ingénierie des installations de chantier » afin de faire évoluer l’offre de services aux entreprises avec des propositions de configuration et d’aménagement des équipements d’hygiène sous la forme d’un guide, à paraître en 2023. A destination des maîtres d’ouvrage, entreprises et installateurs pour faciliter la prise de commande, celui-ci proposera différentes configurations d’installations, illustrées de schémas et dotées de spécifications techniques. Il permettra d’aider les entreprises à optimiser le positionnement des équipements en fonction des flux de circulation et de maintenir ainsi les installations propres et conviviales plus longtemps. De plus, l’ACIM-DLR et l’OPPBTP s’engagent à recenser toutes les initiatives, solutions, services et bonnes pratiques organisationnelles sur les chantiers et à les partager au plus grand nombre par le biais des différents supports de communication de l’OPPBTP et sur preventionbtp.fr, afin de permettre l’hygiène pour tous quel que soit le chantier.