CDF-img-65main.jpg Parmi les trois entreprises membres de la fédération ont d’ores et déjà pu bénéficier de cette CNO, M3 à pu obtenir un financement spécifique.
La fédération DLR a signé le 1er mars 2019 avec la caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) une Convention Nationale d’Objectifs (CNO) fixant un programme d’actions de prévention spécifique aux activités de distribution, location, réparation de matériel de bâtiment, travaux publics et manutention (CNO DLR) pour la période 2019-2023. Trois adhérents, bénéficiaires du dispositif témoignent.

Cet accord se traduit par un dispositif d’aides financières apportées aux entreprises de la profession (codes risques 515 FA, 516 NC et 516 KC), comptant moins de 200 salariés et souhaitant s’engager dans une démarche de prévention et d’amélioration des conditions de santé et de sécurité au travail. En outre, ces aides, versées par les caisses régionales d’assurance maladie, s’appliquent, notamment, aux démarches ciblant un certain nombre de risques : exposition aux agents chimiques dangereux (gaz d’échappement, solvants…), troubles musculo-squelettiques (TMS), manutentions manuelles…

Pionnière en la matière, CFE Location a pu, dans le cadre de la construction de son second atelier d’entretien et de réparation de matériels, intégrer systèmes de captation des gaz et fumées, de distribution de fluides neufs et de récupération de fluides usagés, volet roulant équipé de capteurs pour la fosse et pont roulant pour le levage.

Filiale du groupe Dubreuil,  M3  a de son côté obtenu un financement pour un aménagement de camion utilitaire pour le dédier aux vidanges, des lunettes connectées pour l’assistance à distance des opérateurs de maintenance, et un camion à énergie permettant la recharge des batteries d’outillages portatifs tout en roulant.

Enfin,  MLOC du groupe AVLO, par ailleurs titulaire du label SE+, a  proposé par DLR à ses adhérents, a pu équiper 3 de ses agences en gerbeurs à mât triplex, sur la base d’une étude ergonomique réalisée par la médecine du travail.

Les démarches prennent certes du temps, mais elles ont permis à ces entreprises d’obtenir une aide pouvant aller jusqu’à 40% de leur investissement.