À Porte Maillot, le projet Eole, prolongement du RER E vers l’ouest parisien, fait partie des grands chantiers en cours dans la capitale, porté par la maîtrise d’ouvrage SNCF Réseau. Un environnement propice à la mise en œuvre de matériels efficients, à même de répondre aux exigences des exploitants.

Le groupement GC-TUN, composé de Bouygues Travaux Publics (Mandataire), Razel-Bec, Sefi Intrafor, Eiffage Génie Civil et Eiffage Fondations, a mobilisé une pelle sur chenilles hybride Komatsu HB 215 louée auprès de Loxam TP. Un choix qui s’inscrit dans le cadre d’une démarche plus globale : ce chantier très technique permet l’utilisation dans des conditions « extrêmes » d’un maximum de matériels hybrides, se préparant ainsi aux futures contraintes attendues en matière d’émission. Des évolutions anticipées par le loueur qui, dans le cadre de sa démarche RSE, s’efforce d’optimiser la gestion de son exploitation et se fait fort de proposer des solutions atypiques en offrant une expérience client différente.

“Mobiliser un maximum de matériels hybrides sur le chantier Eole”

Taux d’engagement

Les travaux de génie civil du tunnel et de la gare Porte Maillot nécessaires au prolongement de la ligne du RER E entre la gare Haussmann St-Lazare et Nanterre avancent à cadence soutenue, afin qu’à partir de l’année prochaine, les terrassiers cèdent la place aux travaux de voies du futur RER. Le groupement GC-TUN mobilise des moyens matériels à la hauteur du projet et à même de tenir le calendrier contraint sur un chantier où la co-activité est permanente. Terrassement de masse du puits de la future gare de la Porte Maillot, déblais/remblais, arrachage des dalles de bétons, les applications sont variées. La réactivité de l’opérateur et de sa machine est primordiale et la polyvalence de cette dernière appréciée. Aussitôt après avoir travaillé au BRH, la pelle doit remonter un tas de terre dans une zone à faible portance, à proximité des parkings du Palais des Congrès. « Arrachement de plaques, démolition de blocs de béton, chargement de camions, les missions dévolues à la pelle sont multiples, explique Mickael Prévot, chef d’équipe Terrassement (Razel-Bec). Le prix, la location, la proximité du service et l’efficacité de la machine ont été les principaux critères de choix. » Côté consommation, l’écart est flagrant. Un plein de gasoil permet de travailler près de trois jours alors qu’il faut faire le plein tous les deux jours avec une pelle de même tonnage conventionnelle pour le même travail. Le poste consommation étant l’un des éléments clés de l’économie du chantier, l’enjeu est majeur pour la cellule Matériel du groupement. « Chaque jour, nous calculons le coût des travaux réalisés sur site, en agglomérant toutes les dépenses, dont celles en carburant. Compte tenu du nombre de matériels de production à l’œuvre, c’est l’un des principaux postes que nous surveillons tout particulièrement. Avec ce modèle hybride nous réalisons des économies substantielles, ajoute Mickael Prévot. En outre, nous nous attachons à suivre l’évolution des technologies des motorisations dans le but, à terme, de " verdir" nos parcs. Nous nous préparons aux chantiers du futur sur lesquels il faudra mettre en œuvre des matériels plus sobres. À ce titre, les niveaux de consommation observés sur la pelle hybride sont déterminants avec des écarts de près de 40 %. » Arrivée neuve sur le chantier, la machine est standard. à la demande du loueur, un gyrophare a été fixé sur le toit de la cabine.

Fiche technique : Komatsu HB 215 LC-3

110 kW puissance nette

1,68 m3 capacité godet standard

6,62 m profondeur d’excavation maxi

23/24 t poids opérationnel selon équipements

Avantages

La technologie Hybride

2e génération

La rapidité des cycles

La consommation

Le niveau sonore

Inconvénients

Le vérin de butée de l’attache rapide

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