Les investissements dans les infrastructures « vertes »,  sont une réponse à l’adaptation des territoires à la transition écologique et aux évolutions climatiques. La transition écologique ne se fera que si les infrastructures sont au rendez-vous. Il n'y aura pas de transition écologique sans l'investissement. Cela nécessite de la méthode et une vision stratégique, qui malheureusement fait défaut actuellement. Découvrez l’édito du n° 551 (Mai 2023) de Chantiers de France.

C’est le montant que le gouvernement veut économiser. Sept milliards en 2024, notamment pour financer la transition écologique. Cette somme doit être dégagée dans le cadre des mesures d’économies demandées par la Première ministre Élisabeth Borne à ses ministres, soit 5 % dès l’année prochaine. Une revue des dépenses de chaque ministère, également prévue en 2024, qui aura vocation à être reproduite chaque année. C’est un des piliers de la stratégie d’accélération du désendettement de la France d’ici 2027, avec une croissance plus dynamique, et la fin des dépenses massives du « quoi qu’il en coûte » déployé lors de la pandémie de Covid-19. La manne dégagée doit notamment permettre de financer, « en partie », la transition écologique. Pourtant, ces moyens destinés à préparer l’avenir des territoires apparaissent d’ores et déjà insuffisants au regard du « mur » d’investissement qui se dresse pour financer la transition écologique, la transition énergétique et l’adaptation au réchauffement climatique.

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