Le fabricant de matériels compacts a exposé fin octobre en Bavière une chargeuse et un motobasculeur à batterie. Il peut ainsi proposer une chaîne de production tout électrique aux chantiers de petit terrassement.

L’électricité était partout à la Bauma. La foire, qui s’est tenue du 24 au 30 octobre à Munich, a vu les principaux constructeurs exposés des machines à batterie. Les stades de développement étaient plus ou moins avancés, du prototype à la gamme naissante. Chez Mecalac, cette branche a pris une ampleur nouvelle en Allemagne.

Après plusieurs mois d’essais, le fabricant a confirmé la commercialisation de sa pelle e12 (11 t). « Les premières livraisons sont prêtes à partir, a précisé Alexandre Marchetta, directeur général du groupe. Les exploitants ont été surpris par son autonomie. »

Creuser, charger, transporter

L’industriel a profité de l’événement pour dévoiler deux nouveaux modèles à électron : le motobasculeur de 6 t eD6 et la chargeuse swing eS1000, d’une capacité de 1 000 l. « Notre gamme donne la possibilité de creuser, de charger et de transporter sans émissions sur le chantier, a souligné le directeur général. Ces engins médians sont idéaux pour les travaux urbains. Nous nous distinguons du reste de l’offre qui est centrée sur les petites machines. »

Ces deux produits reprennent les caractéristiques de leurs équivalents thermiques. La eS1000 possède notamment un bras rotatif à 180° et trois modes de direction (deux et quatre roues directrices, roues en crabe). Le manufacturier avance une autonomie de deux jours pour la chargeuse et de trois jours pour le motobasculeur.

Mecalac a également annoncé le lancement d’un Powerpack, un dispositif de batteries enchâssé dans un conteneur, d’une capacité de 300 kWh. Il est conçu pour recharger les engins électriques. « Nous prévoyons de les proposer à la location, même de courte durée », indique Alexandre Marchetta.

Sécurité maximale

Autre sortie majeure exposée à Bauma, le Revotruck, un motobasculeur qui vise à garantir au mieux la sécurité de l’utilisateur. Sa cabine peut effectuer une rotation à 360° et s’arrêter à n’importe quel angle. Elle comporte deux portes, accessible par l’arrière comme par l’avant par le biais de marches. La liaison centrale entre les deux parties du châssis peut osciller de 18°, ce qui renforce la stabilité. La machine comporte trois modes de direction (deux roues, quatre roues ou en crabe).

Les autres nouveautés s’avèrent plus conventionnelles. Le constructeur a présenté une série de chargeuses compacts. Riche de six modèles, quatre standards et deux à bras court, elle s’étend de 1,74 t à 2,85 t. L’industriel ajoute également trois engins à sa ligne de chargeuses swing : l’A503, l’A760 et l’A1005. En matière de poids, ils élargissent respectivement l’entrée, le milieu et le haut de la gamme.

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