Les élus ont également souligné le caractère "essentiel" du réseau électrique puisque, sans électricité, il n'y a plus ni eau, ni téléphone, ni services publics. À titre indicatif, le plan d'investissement d’Enedis, qui s’élève à 96 milliards d'euros d'ici 2040, prévoit "un quart de cette manne fléchée vers la résilience des réseaux". L'enfouissement sera ainsi privilégié dans les zones forestières (50 000 km) et les zones littorales. Pour les zones urbaines, Enedis va progressivement éliminer les "câbles papier imprégnés", beaucoup moins résistants à la chaleur que les câbles synthétiques. L’atténuation des effets du changement climatique sur les réseaux commande une approche "globale". Elle suppose le recours à des moyens matériels à même d’accroître la productivité des entreprises spécialisées dans ces travaux.