Créée à l’initiative de Colas, Eiffage, Eurovia, SNCF et Vinci, la fondation pour l'entreprise Ferec, a vocation à favoriser l’innovation dans le domaine des infrastructures de mobilité et des réseaux, ces éléments essentiels à la vie des citoyens, à l’attractivité des territoires et à la compétitivité du pays. Révélation des lauréats du deuxième appel à projets. Parce que les infrastructures de mobilité et des réseaux constituent des éléments essentiels du cadre de vie des concitoyens, de l’attractivité des territoires et de la compétitivité des métiers, Ferec entend favoriser des travaux de réflexion apportant des réponses aux défis écologiques, numériques et économiques. Pour cela, elle amorce ou soutient des actions apportant des éléments de réponse au défi écologique, numérique et économiques auxquels les réseaux d’infrastructures sont confrontés, avec un effet levier pour démultiplier les moyens qu’elle peut affecter. Les enjeux  sont d’importance. Parmi les principaux, citons : - Prolonger la durée de vie des infrastructures tout en les adaptant à de nouveaux usagers et de nouveaux usages, - Faire face à des perturbations accrues engendrées par le changement climatique, - Améliorer l’acceptabilité par les riverains, - Maintenir et transformer les infrastructures avec un minimum de perturbations sur l’exploitation. Autant de défis pour les maîtres d’ouvrages ainsi que tous les acteurs intervenants sur les infrastructures. C’est dans ce contexte que Ferec a lancé un appel à projets, confirmant son engagement à favoriser l’innovation. Les solutions innovantes retenues, doivent contribuer à faire face aux principaux défis de demain. Les six projets sont : -« Outil inclusif de dialogue et d’aide à la conception, la construction et l’exploitation des infrastructures de mobilité face au changement climatiques de Resallience (Sixense) », -« Stratégies d’adaptation pour les infrastructures construites sur le permafrost dans les Alpes françaises (Laboratoire Edytem), -« Monitoring intelligent d’infrastructures sous exploitation, ligne à grande vitesse Bretagne-Pays- de la Loire (Ifsttar), -« Démarche de caractérisation et d’amélioration de l’acceptabilité des infrastructures par les riverains, applications aux infrastructures de gestion des inondations et des eaux pluviales urbaines, (Irstea), -« Désimpermabilisation des surfaces revêtues, enjeux et stratégies (Cerema), -« Prise en compte du changement climatique dans la stratégie de maintenance des ouvrages de génie civil dans les infrastructures (Egis).

Résilience

Pourtant encore mal connue, la nation de résilience est essentielle dans les métiers des TP. Comment prétendre, demain, dimensionner des ouvrages en prenant en compte la totalité des risques auxquels nous sommes aujourd’hui exposés, compte tenu de l’augmentation de ces derniers. A ce titre, le changement climatique est l’un des facteurs parmi beaucoup d’autre qui augmente significativement le niveau de risques auxquels sont soumis ces ouvrages. Économiquement, il n’est pas soutenable de construire des ouvrages comme il a été fait par le passé, c’est-à-dire en essayant de prendre en compte tous les risques. La méthode de la résilience, qui consiste à construire des ouvrages pour un niveau de risques raisonnable, sachant que si le niveau de risque rencontré est plus élevé que le celui envisagé lors du dimensionnement de l’ouvrage, les dégâts causés seront minimes et mesurés. La réparation de l’ouvrage s’en trouve facilitée et possible. Parce que la résilience c’est l’adaptation à son environnement, le financement de ces ouvrages s’en trouve à la fois facilités et mieux acceptés par les concitoyens. En outre, la maintenabilité et le bilan économique s’en trouvent améliorés. J-N.O Photo : Parmi les 25 projets soumis au jury, 17 projets ont été auditionnés et 6 ont été retenus.