Entre le 22 et le 24 septembre, le salon monté par le Mecateamcluster a accueilli à Montceau-les-Mines les principaux fabricants de matériels destinés aux chantiers du rail. La visite donnait une idée des dernières avancées techniques du secteur.

Septembre a sonné le grand retour des salons. Après les Constructions Days, c’est le Mecateameeting qui a rassemblé la filière des travaux ferroviaires du 22 au 24 septembre à Montceau-les-Mines, en Saône-et-Loire. Pour sa seconde édition sous ce format, l’événement organisé par le pôle national Mecateamcluster a vu sa fréquentation augmentée. « Cette année, nous avons grossi avec soixante stands occupés. Malgré quelques appréhensions, nous avons conservé le calendrier prévu. Nous visions 700 visiteurs, soit une hausse de 50 % par rapport à 2019. Nous avons terminé avec 750 visiteurs », se félicite Frédéric Debleds, directeur général du Mecateamcluster. Forte de ses chiffres, la foire sera probablement reconduite en 2023.

Un train de pelles

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Dernière sortie d'ACX, la 24RR de 24 t est doté deux contrepoids supplémentaires logés dans le châssis.

Les voies ferrées du site accueillaient 45 machines. Les exposants ont animé les journées avec des démonstrations. La société de location Enco jouait de l’aspirateur à ballast TC2 monté sur une pelle rail-route Caterpillar. Son voisin ACX présentait sa dernière pelle rail-route, la 24RR (24 t), sortie l’année dernière. Entre autres particularités, celle-ci est munie de deux contrepoids latéraux incorporés dans le châssis. L’opérateur peut contrôler leur déploiement au moyen d’un système électrique. La cabine est double. Ce modèle est disponible en transmission par friction ou hydrostatique. Le manufacturier a également dévoilé un chariot télescopique muni de roues ferroviaires, un matériel en cours d’homologation.

À ses côtés, Mecalac démontrait la souplesse ses flèches avec trois de ses classiques, les pelles ferroviaires 106M (10 t), 136M (13 t) et 216M (21 t). À l’autre bout du site, les distributeurs Bergerat Monnoyeur et Payen avaient amené des engins à godet de leur fournisseur respectif, Caterpillar pour le premier et Atlas pour le second.

Modernisation des références

Les nacelles étaient également sorties. La société France Elévateur en profitait pour montrer à ses clients la dernière mouture de la 4’Axes, sa nacelle rail-route dotée de deux paniers. Elle possède notamment un écran de contrôle et une nouvelle télécommande. Quant au fabricant Néotec, il déroulait le mât de sa Sky C10 Hybrid-e, une nacelle hybride rail-tout-terrain de 9,2 m. L’autonomie de sa batterie est comprise entre 6 et 8 heures. Elle peut être rechargée par le moteur thermique ou en se branchant sur un réseau électrique 220 V.

De l’électricité dans l’air

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La batterie de la gamme Activion de Geismar peut être porté sur le dos au moyen de bretelles et d'une ceinture.

L’outillage passe aussi à l’électron. Le changement de motorisation réduit le bruit et les vibrations. Par ailleurs, l’absence d’émissions se révèle un avantage précieux dans les tunnels et les espaces souterrains. Outre ses matériels roulants légers, Geismar avait rassemblé plusieurs équipements de sa gamme Activion : vibrateur portatif, projecteur de chantier, tronçonneuse et même une tirefonneuse, tous fonctionnant avec le même modèle d’accumulateur. Accumulateur qui peut se porter sur le dos avec le vibrateur ou la tronçonneuse.

Même défilé chez Robel France. L’industriel possède entre autres à son catalogue une perceuse à rail, une scie à ruban, une boulonneuse et un bourroir électriques. Les batteries sont aussi interchangeables entre les différents équipements.

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Robel commercialise aussi une série d'outils électriques, tel que ce bourroir. ">