
G-Heat a imaginé une large gamme de produits rafraîchissants, dont des casquettes et des gilets.
Les conditions climatiques difficiles comptent parmi les aspects les plus pénibles des travaux publics. Si le secteur des vêtements de travail a réussi à traiter le problème de l’humidité, le froid et la chaleur restent deux sujets sur lesquels les industriels peuvent encore progresser. Forte de ce constat, G-Heat a choisi de se lancer dans cette spécialité. « L’entreprise a été créée en 2017 pour répondre au manque de vêtements chauffants et rafraîchissants, explique Virginie Mauran, directrice digitale et e-commerce du fabricant français. Les modèles existants étaient soit très chers, soit de mauvaise qualité. » La marque annonce quelque 300 000 produits vendus depuis ses débuts.
Le manufacturier a commencé par des gants et des vestes. Un public de chasseurs s’est rapidement montré intéressé par ces équipements. Petit à petit, l’industriel a élargi son portefeuille avec des produits normés et spécialisés pour chaque profession. La marque compte parmi ses clients des entrepôts logistiques, la SNCF, La Poste et des entreprises du BTP. Cette question du confort gagne en importance avec l’essor du concept de responsabilité sociétale des entreprises.
Technologies variées
En matière de vêtements rafraîchissants, G-Heat utilise trois procédés différents. Le Jadecool, notamment employé pour les tours de cou, repose sur des micro-cristaux de jade intégrés dans le tissu. Le textile doit être trempé, essoré puis secoué. Les minéraux refroidis vont ralentir le transfert de chaleur. Employé pour les casquettes et les chapeaux, le Polycool consiste en des polymères qui retiennent l’eau et rafraîchissent le couvre-chef. Quant aux gilets Phasecool, ils sont munis de packs à placer au réfrigérateur avant d’être portés.
Les produits chauffants, tels que les polaires sans manches ou les gants, sont quant à eux parcourus par des fibres de carbone alimentées par une batterie externe. Le porteur peut choisir entre trois niveaux de chauffage. Le manufacturier a recours à des batteries reconditionnées fournies par la société VoltR.
Distribution et ventes directes
Aujourd’hui, G-Heat réalise la moitié de ses ventes par l’intermédiaire d’un réseau de distribution professionnel, et l’autre moitié via son site e-commerce ou d’autres plateformes numériques. « Les PME représentent environ 14 % des achats sur notre site », observe Virginie Mauran.
La marque cherche désormais à accroître sa notoriété. Elle prévoit de former de nouveaux agents commerciaux dans les prochains mois. La participation à plusieurs salons est prévue. En matière de sortie, le fabricant devrait sortir en octobre sa première veste haute visibilité.