La concentration des acteurs de la location se poursuit dans le haut du tableau. Après Ramirent, passé dans le giron du groupe Loxam, c'est au tour de Cramo Plc d'être convoité par Boels. Décryptage. Longtemps les loueurs nordiques ont été montrés en exemple pour leur rythme de croissance, leur capacité à s'exporter et leur implantation pionnière en Europe centrale et de l'Est. Le modèle a vécu. Évoluant sur des marchés domestiques matures, où la concurrence reste forte et en butte à des difficultés conjoncturelles dans diverses économies, les deux majors scandinaves doivent revoir leur stratégie. L'évolution de leur cours à la bourse, d'Helsinki, les deux entités étant cotées, marquant une dégradation significativement de leur capitalisation a accéléré le processus. Au terme d'un cycle de croissance soutenue, et alors qu'un ralentissement du marché est attendu à court terme, les actionnaires sont enclins à céder leurs actions moyennant un bonus. C'est le cas de l'offre du néerlandais Boels, qui propose une majoration de plus de 30 % par rapport au cours de clôture du 4 novembre. Avec une offre de rachat de 13,25 € par action, le groupe Cramo est valorisé à 592 millions €.. Aussi, le conseil d'administration à l'unanimité a-t-il recommandé aux actionnaires d'accepter cette proposition qui reste valable jusqu'à la mi-janvier 2020. Avec 4 200 salariés; 450 agences réparties dans 11 pays, Boels compte d'ores et déjà un acteur majeur de la location en Europe. Un statut que Pierre Boels, e président fondateur entend conforter en se renforçant sur ses marchés (Pays-Bas, en Belgique, au Luxembourg, en Allemagne, en Autriche, République tchèque, Pologne, Italie et Slovaquie- tout en s'ouvrant de nouveaux débouchés en Scandinavie. J-N.O L’offre de rachat de Boels valorise le groupe Cramo à 592 millions €