Constructeur de trancheuses et d'excavatrices aspiratrices, Rivard a accueilli ses clients le 4 et le 5 juillet dernier dans son usine de Daumeray, dans le Maine-et-Loire. L'occasion pour l'entreprise de présenter ses dernières sorties. (Photo ci-dessus : la trancheuse Rivcity de Rivard a été conçue pour les chantiers de télécommunications en milieu urbain. © CDF) Dans les travaux publics, quand on déplace de la terre, c’est presque toujours à la pelle. Et si le contexte ne s’y prête pas, il y a de fortes chances de trouver son bonheur chez Rivard. Cette entreprise française possède à son catalogue deux types de machines capables de remplacer les godets : des excavatrices aspiratrices et des trancheuses. Ces engins comptaient parmi les principales attractions des journées portes ouvertes organisées par le fabricant, le 4 et 5 juillet derniers dans son usine de Daumeray dans le Maine-et-Loire. Les visiteurs pouvaient assister à des démonstrations de matériels et échanger avec des ingénieurs. « Avec cet événement, nous souhaitons interagir avec nos clients et donner une impulsion à nos collaborateurs », a indiqué Jean-Michel Thion, directeur-général de la société.
Tout radiocommandé
Dans ce cadre, le constructeur a dévoilé pour la première fois une version de son excavatrice aspiratrice, l’Exvac SE.10, montée sur un porteur Volvo Trucks entièrement radiocommandée. Et ce, sans ajout d’un dispositif additionnel sur le volant. Rivard a travaillé avec l’industriel suédois afin de pouvoir prendre la main sur cet organe avec son dispositif électronique. L’opérateur peut ainsi manipuler le véhicule et le dispositif de gestion au moyen d’un même pupitre. Pour les trancheuses, pas de produits flambant neuf. Mais le public a pu observer la Rivcity, la dernière sortie en date du manufacturier. Celle-ci a été conçue pour l’installation des réseaux de télécommunications en ville. Ses dimensions sont donc très réduites (6,5 m x 1 m x 1,5 m). À l’image de l’Exvac, le pilotage s’effectue au moyen d’une commande radio. L’entreprise a simplifié le mécanisme de changement d’outil. Les éléments boulonnés qui les retiennent peuvent être manipulé rapidement sur le chantier, sans passage à l’atelier. L’équipement gagne en polyvalence.La télématique en développement
La prochaine étape consistera en un accroissement de la quantité de renseignements fournie par les machines. Outre ses paramètres de fonctionnement, les excavatrices affichent déjà un calendrier des maintenances obligatoires avec des alertes. L’unité de recherche et développement étudie la diffusion d’information sur les téléphones portables ou un portail web. Au-delà de ces engins, Rivard ne néglige pas la maintenance. « Notre service après-vente emploie 70 personnes et 10 centres techniques qui maillent tout le territoire », a précisé Jean-Michel Thion. Le chiffre d’affaires de la société s’élève aujourd’hui à 50 millions d’euros. Elle compte 350 collaborateurs. Son directeur-général espère voir continuer de croître, tout particulièrement à l’étranger. Dans cette optique, le soutien du groupe américain Alamo, propriétaire du constructeur depuis 2008, pourrait se révéler utile. M. D.