Réélu à l’unanimité à la présidence de la Fédération régionale des travaux publics d’Île-de-France (FRTP), José Ramos entend poursuivre son action initiée depuis 2013. (Photo ci-dessus : José Ramos, président de la FRTP Île-de-France. © DR) Pour son troisième mandat, l’entrepreneur, dirigeant d’une PME implantée à Boissy-sous-Saint-Yon, s’est fixé trois objectifs prioritaires :
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restaurer la marge des entreprises au profit de l’investissement ;
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mettre l’accent sur l’emploi et la formation afin d’être en capacité de répondre aux besoins des chantiers franciliens ;
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accompagner les entreprises, notamment PME et TPE, dans l’évolution du modèle qui se profile au sein de la filière des travaux publics.
Manque de clarté politique
Ces priorités ont été définies après avoir dressé un constat de la situation des entreprises franciliennes. Verdict : la profession relève la tête et semble s’inscrire dans une dynamique de reprise durable. Pour autant, plusieurs défis se posent à elle, tant structurels que conjoncturels et qui appellent des réponses urgentes. A titre d’exemple, les incertitudes sur le projet de réforme territoriale et l’évolution budgétaire des collectivités, mais aussi la maîtrise des aléas politiques, appellent des réponses rapidement. Le président de la FRTP en est convaincu : pour s’affranchir des difficultés, la filière doit être mobilisée et porter les mêmes enjeux afin d’être en mesure de poursuivre l’aménagement du cadre de vie dans une région dynamique et qui sait rester attractive. Forte de quelque 750 entreprises, représentant 50 000 emplois directs pour un chiffre d’affaires de plus de 8,5 milliards d'euros (2017), l’Île-de-France reste la première région en termes d’activités des TP. C’est également celle qui offre les perspectives les plus favorables. J-N.O