Malgré un recours important aux machines, les travaux publics altèrent toujours les corps. Les entreprises en sont conscientes, mais les dernières tâches manuelles résistent encore à la mécanisation.

Imaginez les chantiers du Grand Paris Express sans moteurs à explosion. Combien de paires de bras faudrait-il pour bâtir ces galeries, ces rails et ces gares ? En un siècle, les travaux publics sont devenus indissociables des engins. Ils épargnent bien des souffrances aux compagnons. Pour autant, la construction n’en a pas terminé avec la fatigue des cor...