Après des premiers essais, le Magnum prend sa forme définitive en 1987. Cifa
Après des premiers essais, le Magnum prend sa forme définitive en 1987.
Le constructeur a annoncé le 6 février le cinquantième anniversaire du Magnum, sa gamme de malaxeurs-pompes. L’histoire de cette machine illustre les évolutions techniques de ce secteur.

Combien de visiteurs du salon Samo Ter en 1974 ont cru dans l’avenir du malaxeur-pompe ? Dans les travées de ce salon italien, Cifa exposait pour la première fois le 301B, une combinaison alors improbable : un malaxeur de 4 m3 et une pompe à béton avec un bras de distribution de 17 m à deux sections.

Un demi-siècle plus tard, cette association s’est imposée comme l’une principale références de la marque sous l’appellation Magnum. Cette dénomination apparaît en 1987, au moment où le constructeur modifie profondément son produit. Il remplace le groupe de pompage transversal à un dispositif longitudinal muni d’une vanne S. Cette modification porte le débit à 65 m3/heure, à une pression de 57 bars. Le bras passe à trois sections. Le malaxeur possède désormais un volume de 7 m3.

Léger et électrique

Au cours des décennies suivantes, les dimensions augmentent encore. Les bras s’allongent jusqu’à 32 m. Le tambour monte à 9 m3. Une vraie nouveauté intervient en 2010, le groupe sort une version du bras munie de deux sections sur quatre en fibre de carbone, ce qui allège l’ensemble.

Dernier virage en date, l’arrivée en 2019 du MK28E, un malaxeur-pompe où la transmission hydraulique est remplacée une transmission électrique. La pompe, le bras et le malaxeur peuvent continuer à fonctionner lorsque le moteur du camion est éteint. La machine peut ainsi travailler sans émissions de polluants. Les nuisances sonores se trouvent aussi réduites.