L’an passé, le chiffre d’affaires des entreprises de génie électrique et climatique a progressé de 1,3 % à 1,7 milliards d’euros. Une évolution positive après le repli d’activité enregistré l’année précédente (- 1,5 %), commente le Serce (Syndicat des entreprises de génie électrique et climatique).
Sur la période, la part des marchés privés a été portée de 63 à 65 %, la commande publique se repliant sous l’effet de la réduction des investissements de l’État, des collectivités locales et territoriales.
Par segments, celle du bâtiment tertiaire est passée de 38,5 à 39,5 %. Malgré des niveaux de prix très bas, observe le Serce, l’activité a été soutenue par la commande privée et certaines régions plus dynamiques que d’autres. La conjoncture est particulièrement bien orientée en Île-de-France, laquelle bénéficie de l’effet de levier des chantiers du Grand Paris et des J.O de 2024. La part de l’industrie est quant à elle restée stable (21 %).
En dépit des difficultés liées aux problèmes de financement des collectivités territoriales, les travaux d’infrastructures et de réseaux représentent toujours une part importante de l’activité des entreprises (38 %, contre 39 %), souligne l’organisation professionnelle. Les investissements prévus par RTE (transport d’électricité), Enedis (distribution) et les syndicats d’énergie ont contribué à booster l’activité avec le marché du déploiement de la fibre optique, en forte croissance.
Ce dernier marché s’est révélé plus porteur (22 %, contre 20). Il a profité de la montée en puissance du réseau numérique FttH et du développement des RIP. Dans le domaine de la mobilité en revanche, la construction de lignes de tramway a marqué le pas au profit de la création de lignes de Bus à haut niveau de services (BHNS).
J.D