Le fabricant de systèmes de manutention a dévoilé début avril une feuille de route consacrée aux alternatives au tout-Diesel. (Photo ci-dessus : la nacelle tout-terrain électrique 200 ATJ e de Manitou sera disponible avant la fin de l'année. © CDF) Durant le salon Bauma, la majorité des constructeurs ont affirmé leur volonté de réduire leur dépendance vis-à-vis du pétrole. Manitou ne fait pas exception à la règle. Le groupe a présenté le 8 avril à Munich sa stratégie « Oxygen ». Celle-ci décrit les étapes d’une intégration progressive de nouveaux procédés destinés à limiter l’usage du gazole. La société compte ainsi répondre à d’éventuels renforcements des réglementations environnementales. « Il y a une demande croissante pour des engins avec de faibles niveaux d’émissions, analyse Laurent Bonnaure, vice-président du groupe chargé des ventes et du marketing. Pour autant, une multitude de technologies s’offrent à nous : l’électricité, le gaz naturel, l’hydrogène, ou des hybrides. » Le constructeur a donc étudié la question pour chacune de ses machines, en fonction de son cadre de travail et de sa fonction. À la suite de ces travaux, son catalogue s’est trouvé divisé en trois catégories. Les matériels urbains et légers, tels que les nacelles ou les chargeuses articulées et les chariots télescopiques de petites tailles, pourraient s’affranchir du Diesel au moyen de batteries. De leurs côtés, les chariots télescopiques intermédiaires employés en ville pourraient eux recourir à un mélange d’électrons et de carburant. En revanche, les modèles conçus pour des activités lourdes ne pourront pas encore se passer des hydrocarbures. Même chose pour les équipements qui évoluent en milieu rural.