La destruction partielle de Notre-Dame est une tragédie qui a suscité une grande émotion, au-delà de notre pays. Plusieurs initiatives ont été prises par les acteurs du BTP. Certes, rien ne remplacera jamais les charpentes du XIIIe siècle. Mais la partie de Notre-Dame qui a survécu à l’incendie doit être préservée. La cathédrale doit être reconstruite, comme l’a indiqué le Président de la République. Parmi les initiatives les plus notables, Vinci propose à tous les constructeurs de France d’unir leur force pour rebâtir la cathédrale. Cette opération de mécénat de compétence, menée par une profession tout entière, pourrait s’organiser sous l’égide de la Fondation du patrimoine et permettrait d’engager la reconstruction dans les plus brefs délais, afin que Paris retrouve sa cathédrale. Le groupe propose d’ores et déjà d’apporter une partie du financement dans le cadre de la souscription nationale et en proposant à ses salariés de s’associer à l’effort collectif, d’assister les architectes des Monuments Historiques afin d’évaluer les efforts nécessaires, et de participer à la reconstruction si sa contribution est jugée utile par les décideurs publics. De son côté, Loxam s’engage à mettre gracieusement ses matériels à la disposition des entreprises des artisans qui participeront à ces travaux. La contribution de Loxam se monte à 10 millions € sur une durée de 5 ans. Quant au leader mondial des échafaudages entend œuvrer en faveur de la reconstruction de l’édifice. Altrad propose d’accompagner matériellement le chantier avec son expertise et sa technicité. J-N.O Photo : Le défi à relever est de reconstruire la cathédrale dans un délai de 5 ans.