La version bordelaise du salon Preventica s’est déroulée du 2 au 4 octobre dans la métropole girondine. Les constructeurs d’équipements de protection individuelle y présentaient leurs nouveautés. Le salon Preventica a remis le couvert. Après l’édition lyonnaise en mai, la seconde mouture annuelle s’est tenue du 2 au 4 octobre derniers à Bordeaux. Ces foires réunissent les principales entreprises liées au secteur de la santé et de la sécurité au travail. [caption id="attachment_3602753" align="alignright" width="259"] Les J-Energy de Jallatte. (© Jallatte)[/caption] A cette occasion, les visiteurs ont pu découvrir quelques équipements de protection individuelle (EPI) commercialisés depuis peu. En la matière, les pieds sont plutôt gâtés. Ainsi, le fabricant Jallatte a présenté une semelle inédite, la J-Energy. Celle-ci intègre une nouvelle forme de polyuréthane thermoplastique expansé conçu par BASF. Par rapport aux matériaux classiques, cette mousse absorbe mieux les chocs et procure un meilleur rebond. Adidas l'a déjà insérée dans certains de ces modèles destinés à la course à pied.

Toujours plus léger

Les emprunts aux articles de sport sont de saison. Uvex Safety en a fait sa marque de fabrique. Après deux années riche en sorties, le groupe allemand est resté discret en 2018. Les retardataires pourront profiter de ce répit pour tester l’Uvex 1 Sport, aux lignes proches d’une chaussure de tennis. Ils pourront aussi étudier toute la gamme Uvex 2 allégée au moyen d’une coque en plastique en lieu et place du traditionnel dispositif en métal. Quant aux amateurs de bottes, ils se sont sans doute tournés vers le stand Dunlop Protective Footwear. Le constructeur exposait une variante de plus de sa Dunlop Purofort+. Baptisé Reliance Full Safety, celle-ci possède une semelle XS Work conçue par la société Vibram spécialement pour accrocher sur les sols huileux. A l’image des autres produits de la gamme Purofort, sa tige est constituée en grande partie d'une mousse de polyuréthane. De la sorte, elle se révèle plus isolante et moins lourde que ses consœurs en caoutchouc ou en polychlorure de vinyle. [caption id="attachment_3602754" align="aligncenter" width="610"] La Dunlop Purofort+ Reliance Full Safety. (© Dunlop Protective Footwear)[/caption]

Enrichissement électronique

Au-dessus des jambes, la période est plutôt creuse. Notons néanmoins un gilet de sécurité qui sonne lorsqu'un manutentionnaire adopte une posture dangereuse pour sa colonne vertébrale. Imaginé par API-Attitude, ce vêtement est équipé d’un capteur, l’API buzzer, qui se déclenche un signal sonore quand le dos du porteur exerce une pression trop importante dessus. De son côté, le géant 3M propose des casques antibruit dotés d’un système de communication orale. Le Peltor X peut ainsi se connecter en Bluetooth à un téléphone portable. En outre, son microphone filtre les nuisances sonores environnantes. Par ailleurs, le groupe a ajouté des références à ses protections oculaires avec la série Securefit 400. [caption id="attachment_3602755" align="aligncenter" width="610"] 3M ajoute un système de communication au Peltor X. (© 3M)[/caption]

Le paquetage s’élargit

[caption id="attachment_3602757" align="alignright" width="200"] L’Exo IP12 modèle Skelex de Gebe2. (© Gebe2)[/caption] Au-delà du trousseau historique, Preventica a également mis en avant des outils encore exotiques. La société Ecid a par exemple lancé la Safewatch, une montre connectée pour les travailleurs isolés. L’appareil, qui embarque une puce GSM, peut communiquer à distance la position de l’opérateur et déclencher une alarme si certaines conditions ne sont pas satisfaites. De nombreux paramètres d’alerte sont possibles : une période d'immobilité trop longue, la sortie d’une zone géographique, ou le porteur qui ne réalise pas une action prévue. Quant aux exosquelettes, ils faisaient l'objet d'une grande conférence. En parallèle, l’entreprise Gebe2 a amené dans ses bagages plusieurs appareils de sa marque Gobio, notamment l’Exo IP12 modèle Skelex. Ce dernier se fixe autour des épaules et des bras. Ses pistons soutiennent les membres du compagnon quand il doit les lever.